jeudi 18 février 2010

Témoignage : Johann

J'ai rencontré cette superbe black il y a quelques semaines, début janvier.
J'avais lu son annonce où elle disait qu'elle voulait dépouiller un mec. Ce n'est pas la première fois que je lisais ce type d'annonce mais cette fois-ci j'ai répondu, décidé à franchir le pas. Dans son annonce, on sentait la belle jeune femme, sûre d'elle, de sa beauté, du pouvoir de sa féminité de femme africaine. Tout ce qui m'attire depuis toujours!
Alors, on a eu quelques échanges par mail. Au bout de quelques échanges, j'étais sous son emprise, elle avait l'habitude de prendre le dessus sur les hommes blancs, les babtous, quelque chose qui la faisait kiffer! Elle me disait ne dépouiller que les blancs, prenant sa revanche sur des siècles d'oppression et d'esclavage. Elle me disait que tous les hommes blancs avaient le devoir de verser des offrandes à titre de compensation pour l'injustice.
Je n'y avais jamais pensé mais elle vait bien raison.
On s'est donc donné rendez-vous près de la place de la Bastille, rue saint-Antoine, pour un jeudi soir 19H00. Inutile de dire que je n'ai pas beaucoup travaillé ce jour là, je n'arrêtais pas de penser à ce moment que j'allais vivre!
Je suis allé au lieu de rendez-vous, devant un distributeur d'argent de la Société générale. Et je l'ai vue arriver.
J'avoue que j'ai failli tomber dans les pommes tellement elle était superbe, sexy comme seules le sont les Femmes Noires, les plus belles femmes du monde.
Elle m'avait dit qu'elle était de père ivoirienne et de mère du Burkina, qu'elle était belle comme un mannequin. C'était vrai : un visage avec des pommettes magnifiques, de belles lèvres charnues (je n'y résiste pas),
un regard noir, profond, et ses vêtements d'hiver faisaient ressortir ses courbes sublimes! Grande, mag
Elle venait vers moi d'un pas décidé, je la regardais venir avec appréhension, avec tout mon corps qui tremblait comme une feuille!
On s'est dit bonjour, je lui ai dit que je la trouvais magnifique, elle m' a répondu en riant qu'elle ne pensait pas que je serais si moche. Mon Dieu, je me sentais tout petit et laid devant cette merveille de la nature. On voyait qu'elle avait l'habitude de dépouiller les hommes blancs, elle n'était absolument pas gênée dans ce genre de situation.
Elle m'a dit qu'elle n'avait pas de temps à predre et qu'elle voulait son "impôt d'homme blanc". C'est comme ça qu'elle voulait qu'on appelle ce versement.
Dans un état second, j'ai sorti ma carte et je l'ai introduite dans la fente du Distributeur. Pendant que je tapais mon code et suivait la procédure pour les 400 euros que nous avions convenu, elle me disait qu'une autre fois je lui donnerais ma carte et le code et qu'elle la garderait pendant une semaine! Je suis sûr que si elle me l'avait demandé je l'aurais fait sans hésiter. Une telle assurance se dégageait de ce visage d'ébène!
Elle m'a dit, "on partage, toi le ticket et moi les billets" de sa belle voix à l'accent chanteant africain  et elle s'est mise à rire !
Je lui ai donné les billets. C'était un sentiment troublant, unique. Seuls les hommes qui ont eu la chance de vivre une distribution d'argent peuvent comprendre ce que j'écris.
On se sent à la fois coupable et fier de ce qu'on fait, on comprend que c'est un acte naturel, pas compris par les gens, mais au fond naturel.
On a parlé pendant 2-3 minutes, je n'avais pas conscience du froid. Elle m'a mis plus bas que terre, sans insulte, mais uniquement par le ton de son autorité. Le fait de vouvoyer une Femme qui vou tutoie et vous parle durement accentue cete impression.
Et on s'est quittés, on se promettant de se revoir pour une nouvelle distribution plus tard.
J'avais déjà hâte que ça se produise !

1 commentaire:

  1. Impot d'homme blanc, humm, j'aime cette idée; oui les blancs doivent nous payer un impots, à nous les filles blacks!

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